Une biographie de ses responsables

 

Une biographie de ses responsables

Notabilité des milieux homosexuels et pornographes, adversaire acharné de «L'ordre moral »,
Meyssan est né en 1957, dans la banlieue bordelaise, d'un père qui fut adjoint de Jacques
Chaban-Delmas à la mairie de Bordeaux. Etudes chez les jésuites. Fac de droit, mariage a 18 ans,
deux enfants, adhésion au Renouveau charismatique catholique: rien ne le destinait vraiment à
devenir le porte-étendard de la dissipation sexuelle en milieu branché. Anticlérical militant au point
d'avoir été jugé digne d'étre initié, l'an dernier, par le Grand Orient de France.

En 1989, on le retrouve pourtant à la présidence du Projet Ornicar, association d'homosexuels
destinée à «promouvoir la défense des droits de l'homme et du citoyen et plus particulièrement
l'abolition des discriminations sexuelles». A l'actif de cette association, l'organisation en avril 1990
d'un débat intitulé: «Les homosexuels, une chance pour l'Eglise», avec Yves Charfe, rédacteur en
chef de «Gai-Pied Hebdo», le père Jacques Perotti, vice-président de l'association
homosexuelle David et Jonathan et secrétaire de l'abbé Pierre, et Mgr Gaillot...

Un projet de colloque à Perpignan envisagé en 1992 connaît moins de bonheur: on l'abandonne
après la condamnation de Gérard Menoud, PDG de la société de publications
pornographiques Défi et sponsor de la manifestation, pour avoir produit et vendu des films
«essentiellement consacrés à la représentation de violences et perversions sexuelles dégradantes pour
la personne humaine»...

C'est en janvier 1994 que naît le Réseau Voltaire, avec lequel Projet Ornicar fusionne rapidement.
Sous couleur de défendre «la liberté d'expression et d'information», «la laicité, fondement de la
République», et de lutter «contre l'intégrisme moral et la censure», il entre en campagne contre
l'article 227-24 du Nouveau Code pénal qui sanctionne tout «message à caractère violent ou
pornographique de nature à porter atteinte à la dignité humaine» et «susceptible d'être vu ou percu
par un mineur».

Dénonçant dans le bimensuel d'extrême gauche «Maintenant» «la loi de l'ordre moral», Meyssan
reproche au 227-24 d'entraver «l'éducation sexuelle et la prévention du sida». En réalité, tel article de
loi menace d'abord les messageries roses de son généreux ami Michel Sitbon.

Fils de Guy Sitbon, grand reporter au «Nouvel Observateur», Michel, venu de l'Organisation
communiste libertaire, est parvenu à concilier ses belles idées avec le capitalisme et la pornographie
et à bâtir une jolie fortune sur une centaine de minitels, téléphones et publications roses ou
homosexuelles, comme «Wanda» ou «Hommes pour hommes».

Fondateur en 1985 de la Nouvelle Société de publications (NSP), qui diffuse «Maintenant»,
Sitbon a également crée Agora international, deux sociétés d'édition (Dagorno, d'extrême gauche,
et les Editions du Lézard) qui font l'apologie de certaines drogues, et surtout, avec plusieurs membres
de sa famille, la société Publications nouvelles qui édite diverses revues pornographiques. Parmi elles,
«Démonia» fut interdite de kiosque et de vente aux mineurs en 1996, occasionnant une vigoureuse
protestation du Réseau Voltaire dans «Libération» contre la «censure» et le «totalitarisme mou».
S'appuyant sur Publications nouvelles, le groupe Sitbon a encore créé en mai 1994 la société
FranceNet, sur Internet, dont le président Rafi Garo Haladjian, par ailleurs administrateur de
Publications nouvelles, a été mis en examen en mai 1996 pour diffusion d'images à caractère
pédophile...

Sitbon lui-même a déjà été condamné deux fois pour outrage à la pudeur, et une fois pour infractions
professionnelles à la législation sur les messageries télématiques.

Parmi les membres du bureau du Réseau Voltaire figurent l'avocat transsexuel Maud Marin ou
Monique Hérold, secrétaire générale adjointe de la Ligue des droits de l'homme. Parmi les
administrateurs de l'association, Christian Terras, qui dirige la revue catho progressiste «Golias»,
ou Philippe Val, rédacteur en chef: de «Charlie-Hebdo» et grand complice de Patrick Font,
autre grande gueule de «Charlie», aujourd'hui au trou pour pédophilie...

On a compris que le Réseau Voltaire se tisse essentiellement à gauche. François David rappelle que,
dès l'origine, la plupart des membres de Projet Ornicar étaient issus de l'association Gays pour les
libertés (GPL) créée en 1984 par Henri Maurel, proche de Fabius, association résultant
elle-même d'une scission au sein d'Homosexualité et Socialisme. créée en 1983 parJan-Paul
Pouliquen, proche de Jospin.

Le Réseau Voltaire a longtemps habité à SaintDenis, dans les bureaux du socialo-écologisté Noël
Mamère, récemment élu à l'asssemblée nationale. Du côté socialiste, Agir, la fondation de Martine
Aubry, s'était associée en 1996 à la campagne de Meyssan contre la venue du pape en France sur le
conseil de l'ex-rocardien Frédéric Martel, auteur du document «Le Rose et le inoir» consacré à
l'émergence du mouvement homosexuel.

Parmi les personnalites ayant signé la pétition contre «la restauration de la censure» lancée par
«Maintenant» avec le soutien du Réseau Voltaire en 1994, on trouve le député européen radical
ocialiste Jean-François Hory, grand ami de Tapie, dont Meyssan fut le plus proche collaborateur;
l'ancien président socialiste de la commission des Affaires sociales à l'Assemblée nationale,
Jean-Michel Belorgey; le député socialiste Michel Pezet, adversaire signalé de l'article 227-24;
ou encore Jack Lang, qui avait déjà signé en janvier 1977, comme Bernard Kouchner, une
pétition parue dans «Le Monde» en faveur de trois pédophiles emprisonnés. Nos confrères de
«France-Soir» y verront sûrement une série de fâcheux hasards... ou un complot de l'extrême droite?

 

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Rendons à César ce qui lui appartient : lisez cette citation suivante, elle est édifiante :

"Leurs yeux ronds (aux Noirs), leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d'hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu'ils ne doivent pas cette différence à leur climat, c'est que des Nègres et des Négresses, transportés dans les pays les plus froids, y produisent toujours des animaux de leur espèce et que les Mulâtres ne sont qu'une race bâtarde d'un Noir et d'une Blanche, ou d'un Blanc et d'une Noire. (...). Il n'est pas improbable que dans les pays chauds des singes aient subjugué des filles."

 Voltaire Essai sur les moeurs et les esprits.

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