Le Layon

Calé au pied des coteaux calcaires, le Layon suit, à la faveur d'une longue fracture du sous-sol, un long sillon topographique où le microclimat et les pentes ensoleillées ont permis l'installation d'un vignoble aux appellations réputées : Quart de Chaüme, Bonnezeaux, Coteaux du Layon... Discrète coulée verte où la fraîcheur des berges contraste avec l'aridité des coteaux, la vallée du Layon et son affluent l'Hyrôme (qui arrose Chanzeaux) constituent un itinéraire apprécié par les randonneurs.

cartelayon.jpg (52102 octets) Au XVIII' siècle, le Layon fut rendu navigable pour permettre le transport des marchandises et du vin que les compagnies commerciales hollandaises transbordaient des bateaux du Layon dans ceux plus grands qui naviguaient sur la Loire. Elargi et empierré, le Layon devient un canal de 42 kilomètres, le "canal de Monsieur", qui fonctionnera jusqu'à la fin du XVIII' siècle.

Abandonné pour sa fonction de commerce, le Layon, reconquis par une végétation importante, retrouve son intérêt pour la qualité de son milieu naturel ; une flore et une faune diversifiée animent le cours de la rivière tandis que les coteaux abritent plus de 25 espèces méridionales. Moulins, fermes et châteaux ruinés accompagnent la rivière jusqu'à la confluence avec la Loire ; sur ce long parcours, le magnifique site du Pont Barré fut le lieu d'affrontements majeurs lors des guerres de Vendée entre Républicains et Chouans.